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La Gazette de Nadine
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23 novembre 2017

J comme... Avoir un Jules

 

Le "Jules" de l’expression a réellement existé. Il s’agit d’une référence directe à une véritable personne qui vécut au XVIIIème siècle dans l’entourage de la reine Marie-Antoinette.

Contrairement à ce que laisse penser le prénom, Jules était une femme, proche de la reine et nommée Madame de Polignac. Femme de Jules de Polignac elle était parfois surnommée le "Jules de la reine". Une intense amitié lia les deux femmes dès 1774. Avec sa confidente Marie Antoinette passait énormément de temps, y compris dans son château du Petit Trianon.

 

Marie-Antoinette

 

La reine Marie Antoinette

 

Madame de Polignac devint duchesse en 1780. Vite jalousée on fit courir la rumeur que les deux amies étaient amantes, en prenant soin de surnommer la confidente "Jules" pour ne pas insinuer trop clairement que la reine était homosexuelle.



Mais, avec la Révolution, la reine dut s’exiler. Elle quitta son amie avec tristesse. Madame de Polignac mourut cinquante jours seulement après la reine.

 

Source : Site grands-meres.net

 

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17 novembre 2017

C comme... Chaise percée

 

Chaise percée

 

 

Une chaise percée est un siège dans lequel une ouverture a été pratiquée, généralement circulaire, afin de l'utiliser comme lieu d'aisance. Il s'agit en quelque sorte de l'association d'une chaise et d'un pot de chambre. 

Dans l'Antiquité, on aurait utilisé la chaise percée dans le déroulement de l'accouchement, en particulier lors de la délivrance, pour faciliter l'expulsion du placenta sous l'effet de la pesanteur. C'est un meuble lié à la période moderne. De nombreuses descriptions parlent de l'usage des chaises percées à la Cour de Louis XIV. D'après l'historien Hans Peter Duerr, le fait d'utiliser une chaise percée en public est une marque de puissance  : "Il s'agissait, en fait, d'une forme moderne d'affirmation de sa puissance, destinée à montrer à son hôte le peu de cas que l'on faisait de lui". À la période médiévale, que ce soit en Occident ou au Moyen-Orient, la défécation publique est extrêmement mal vue. On doit se rendre dans un endroit retiré et caché, et ne surtout pas être vu. L'usage de la chaise percée en public n'est donc pas un héritage de l'époque médiévale. De nombreux témoignages de la fin du Moyen Âge ou de la Renaissance montrent qu'hommes et femmes cherchent la discrétion. Même au XVIIe siècle, période où l'utilisation publique de la chaise percée est davantage attestée, tout le monde n'adopte pas cette attitude publique.

 

Chaise_percée_de_Madame_de_Pompadour

 

Chaise percée de Madame de Pompadour conservée au Cabinet des Dépêches

 

La chaise percée est considérée comme un outil nécessaire, mais peu élégant. Au XVIIe siècle, on la désigne donc sous de nombreux euphémismes : "French courtesy" en Angleterre, "Còmoda" en Italie, ou "chaise d'affaires", "commodité", "secret", "selle" (aller à la selle) ou "chaise nécessaire" en France. La garde-robe étant l'endroit où l'on plaçait généralement la chaise percée, "aller à la garde-robe" a fini par signifier "aller à la chaise percée", d'où les expressions "chaise garde-robe", encore couramment employée de nos jours dans les catalogues de matériel médical, voire "fauteuil garde-robe", qui paraît plus confortable. Le mot un "montauban" (un "monte-au-banc" étant devenu désuet) est encore utilisé pour désigner une chaise percée. Une explication à l'utilisation de ce terme pourrait résider dans la phrase "monte au banc" que les mères disaient autrefois à leur progéniture afin qu'ils aillent faire leurs besoins.

 

Source : D'après Wikipédia - l'encyclopédie libre.

 

11 novembre 2017

D comme... Dynamite

 

alfred-nobel-1

 

La dynamite a été inventée par Alfred Nobel (21 octobre 1833-10 décembre 1896), chimiste et ingénieur suédois. Son père était ingénieur militaire. A la fin de ses études, le jeune Nobel se fait une réputation d'inventeur en travaillant avec ce dernier sur les explosifs. Il ouvre un atelier de fabrication de nitroglycérine près de Stockholm, mais son instabilité entraîne plusieurs accidents et la nitroglycérine est désormais interdite en Europe. En 1864, une explosion détruit l’usine et tue le plus jeune frère d'Alfred ainsi que plusieurs ouvriers. Dans les années 1866-1867, il continue seul ses travaux et essaie de remédier à l'instabilité du produit. Il a l’idée d'ajouter des substances absorbantes pour le fixer : il utilise successivement du charbon en poudre, puis de la craie, du sable et encore du Kieselguhr (poudre fossile de diatomées qui sont des microalgues marines qui sécrètent un squelette siliceux).

 

 

dynamite

 

 

Grâce au Kieselguhr, capable de retenir jusqu'à 75% du liquide dangereux, Alfred Nobel fabrique un explosif solide, beaucoup plus sûr. Cet explosif moulé sous forme de bâtonnets enveloppés de papier est baptisé "dynamite" (du grec dynamis ou dunamis qui signifie pouvoir, puissance, auquel a été ajouté le suffixe suédois - it) et breveté le 25 novembre 1867. Alfred Nobel a ensuite mis au point d’autres explosifs en mélangeant la nitroglycérine à d'autres composants neutres ou actifs (soufre, cellulose ou nitrate de sodium). Dès 1871, des usines à dynamite voient le jour dans chaque pays d'Europe et aux Etats-Unis. En 1875, il fait breveter les dynamites dites "gélatines" à base de nitroglycérine et de nitrocellulose. En 1887, il invente la "balistite", une poudre de nitroglycérine pouvant être utilisée comme poudre à canon. Grâce à ces inventions, Alfred Nobel devient le détenteur de 355 brevets, exploités dans les 80 usines implantées dans une vingtaine de pays. L’invention de la dynamite lui a rapporté une fortune considérable. Propriétaire de l'entreprise d'armement Bofors, il a légué son immense fortune à la Fondation Nobel en vue de la création du Prix Nobel destiné à récompenser les personnes ayant rendu un grand service à l’humanité. A noter que lors de son invention, la dynamite était un explosif beaucoup moins dangereux à manipuler que la nitroglycérine ou la poudre noire. Elle est en effet moins sensible aux chocs et nécessite un détonateur pour être utilisée. Cet explosif a été très utilisé à la fin du XIXème siècle dans les domaines de la construction de tunnels, l'exploitation minière et la démolition. La dynamite dite "gélatine", elle, était notamment employée dans les mines et les carrières pour faire sauter des roches très dures. De nos jours, on lui préfère toutefois de nouveaux explosifs plus évolués car avec le temps ou à certaines températures, les bâtons de dynamite laissent suinter de la nitroglycérine liquide, ce qui pose un problème de sécurité sur les chantiers. Voilà pourquoi elle n’est plus commercialisée depuis des décennies.

 

Source : D'après le site Gralon.

 

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