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La Gazette de Nadine
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11 juillet 2022

T comme... Tire-bouchon

Tire-bouchon ancien

 

Un tire-bouchon constitue une outil bien pratique pour ouvrir une bonne bouteille de vin. Cet ustensile courant de la vie quotidienne résulte d’une conception à la fois simple mais efficace. La forme hélicoïdale de la mèche en queue de cochon permet de rentrer dans le liège sans enfoncer le bouchon dans le goulot. Aussi quel cheminement a permis de mettre au point ce mécanisme très utile ?

 

Tire-bouchon du sommelier

 

Le couteau du sommelier comporte généralement une lame utile à différents usages ainsi qu’un tire-bouchon. La France a une belle notoriété pour ses vignobles. Et pourtant il semble que les anglais aient inventé en premier cet outil au cours du XVIIe siècle. Plus particulièrement des armuriers britanniques ont les premiers eu cette idée d’utiliser une mèche hélicoïdale pour enlever le liège sans abimer le vin. Cette forme serait identique à celle d’une pièce métallique utilisée dans l’armurerie. Les membres des guildes de la Cité de Londres auraient improvisé cet usage pour répondre à un besoin d’une nécessité impérieuse : se servir à boire ! Depuis, le chemin parcouru se mesure en kilomètres de liège. En effet, même si on respecte toujours la forme initiale, de nombreuses modifications ont permis de faire évoluer l’objet. Cela a permis d’optimiser le pas de vis du tire-bouchon vers sa taille optimale. Il semble que certaines peintures du Moyen Age montrent des ustensiles servant à percer les tonneaux de vin afin d’accéder à son contenu. L’anglais Samuel Henshall fait honneur à la sensibilité oenologique des britanniques. Aussi en 1795, il déposa ce qui semble apparaitre comme le premier brevet pour fabriquer un tire-bonchon. Il baptisa l’objet de son nom. Aussi la caractéristique du Henshall repose sur une pièce de métal percé avec des crans. Celle-ci se trouve entre la queue de cochon et la tige. Il s’agit d’éviter de trop enfoncer dans le bouchon. D’autre part, l’aspect rugueux permettait d’enlever plus facilement la cire sur le goulot de la bouteille. Par la suite Samuel Henshall s’associa avec Mathew Boulton afin de produire en masse. La production de ce tire-bouchon se fit dans les usines Soho à Birmingham. Depuis, on dénombre une moissons d’amélioration avec plus de 300 brevets aujourd’hui.

 

Tire-bouchon

 

De nombreux mécanismes annexes comme le levier ont permis d’améliorer l’ustensile. Il existe une infinité de variantes pour le tire-bouchon. Il s’agit à la fois d’un objet de déco que d’un outil multifonctions. Bien souvent une poignée permet de lever le bouchon sans forcer. En effet, un bouchon en plastique ou en matériau synthétique a une rigidité accrue. Et cela augmente le frottement au moment de l’ouverture. Il faut donc appliquer une force supplémentaire pour ouvrir la bouteille. Cette action peut créer de l’instabilité. Aussi le levier permet de se protéger contre tout mouvement indélicat. Ainsi la poignée démultiplie l’effort apporté et l’extraction du bouchon se fait en tirant très facilement. Le tire-bouchon avec deux crans permet d’utiliser un point d’appui en cours d’ouverture. Cela facilite le mouvement de bascule sans risque d’accident. Enfin les adeptes de haute technologie pourront utiliser le modèle à gaz.

 

Source : D'après un article paru dans le site blog.telephone.city

 

Vidéo : Le musée du tire-bouchon à Ménerbes dans la Vaucluse

 

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4 juillet 2022

C comme... Croque-monsieur

Croque-monsieur

 

Le croque-monsieur serait né dans un bistrot de Paris appelé "Le Bel Âge", situé boulevard des Capucines, en 1901. René Girard, historien, complète dans son livre Histoire des mots de la cuisine française (1947) l’anecdote. Le patron du "Bel Âge", Michel Lunarca, avait hérité du surnom de cannibale par ses concurrents. Un jour, alors qu’il manquait de pain baguette pour faire ses sandwichs, Michel Lunarca improvisa en prenant du pain de mie dans lequel il avait ajouté du jambon et du fromage. Après un passage au four pour ajouter du croquant à son nouveau sandwich, le bistrotier servit ce plat du jour à ses clients. L’un d’entre eux demanda : "Michel, quelle viande y a-t-il dedans ?" Ce à quoi le bistrotier, non sans humour, répondit : "De la viande de monsieur, évidemment !" Cette plaisanterie fit l’unanimité auprès des clients qui demandèrent la même chose. Le lendemain, le sandwich était au menu et Michel Lunarca écrivait sur sa carte son nom : "le croque-monsieur".

 

Source : Site dailygeekshow.com/

 

 

Croque-madame

 

Qu'en est-il du croque-madame ?

 

Un croque-madame ou encore croquemadame est un sandwich de jambon et de fromage, le plus souvent d'emmental, grillé à la poêle ou au four, et surmonté d'un œuf au plat.

C'est une variante du croque-monsieur. L'œuf présent sur la tranche de pain supérieure évoquant les chapeaux que les femmes portaient à l'époque, c'est ainsi que cette recette fut baptisée "croque-madame".

 

Source : Wikipédia, l'encyclopédie libre

 

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