04 juillet 2022

C comme... Croque-monsieur

Croque-monsieur

Le croque-monsieur serait né dans un bistrot de Paris appelé "Le Bel Âge", situé boulevard des Capucines, en 1901. René Girard, historien, complète dans son livre Histoire des mots de la cuisine française (1947) l’anecdote. Le patron du "Bel Âge", Michel Lunarca, avait hérité du surnom de cannibale par ses concurrents. Un jour, alors qu’il manquait de pain baguette pour faire ses sandwichs, Michel Lunarca improvisa en prenant du pain de mie dans lequel il avait ajouté du jambon et du fromage. Après un passage au four pour ajouter du croquant à son nouveau sandwich, le bistrotier servit ce plat du jour à ses clients. L’un d’entre eux demanda : "Michel, quelle viande y a-t-il dedans ?" Ce à quoi le bistrotier, non sans humour, répondit : "De la viande de monsieur, évidemment !" Cette plaisanterie fit l’unanimité auprès des clients qui demandèrent la même chose. Le lendemain, le sandwich était au menu et Michel Lunarca écrivait sur sa carte son nom : "le croque-monsieur".

Source : Site dailygeekshow.com/

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Croque-madame

Qu'en est-il du croque-madame ?

Un croque-madame ou encore croquemadame est un sandwich de jambon et de fromage, le plus souvent d'emmental, grillé à la poële ou au four, et surmonté d'un oeuf au plat.

C'est une variante du croque-monsieur. L'oeuf présent sur la tranche de pain supérieure évoquant les chapeaux que les femmes portaient à l'époque, c'est ainsi que cette recette fut baptisée "croque-madame".

Source : Wikipédia, l'encyclopédie libre

 

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30 janvier 2022

C comme... Chromolithographies

Chromo-bouches

La chromolithographie est le terme choisi par le lithographe Godefroy Engelmann pour désigner son procédé d'impression lithographique en couleur fondé sur la quadrichromie et à l'origine du procédé d'impression offset qui en a découlé. Engelman avait d'abord proposé le terme de lithocol, qu'il abandonna par la suite.

Dès l'invention du procédé lithographique en 1796 par Aloys Senefelder, se pose la question de la couleur. Senefelder lui-même a imprimé des lithographies en plusieurs couleurs, en utilisant plusieurs pierres, une pour chaque couleur. D'autres essaient de mettre plusieurs couleurs sur la même pierre, cependant avec des succès variables.
Le mérite d'Engelmann sur ses nombreux concurrents est d'avoir mis au point une méthode à la fois théorique : l'emploi des trois couleurs primaires, le bleu, le jaune et le rouge, auxquelles on ajoute le noir, pour obtenir toutes les teintes et les nuances possibles (ce qui constitue toujours le principe de l'impression en couleur d'aujourd'hui autrement dit la quadrichromie), et pratique : la mise au point de presses lithographiques munies de systèmes élaborés pour obtenir un bon repérage des impressions successives. Habituellement le papier est légèrement humidifié, mais Engelmann supprime cette obligation qui occasionne des déformations et donc de mauvais repérages. Il imprime sur les quatre pierres le contour léger du dessin que l'artiste travaillera ensuite pour la couleur. Rien n'interdit du reste d'utiliser un nombre beaucoup plus grand de couleurs.

Chromo-coiffure

Au cours du XIXe siècle, la chromolithographie (1837) se développe et se perfectionne, touchant tous les domaines dont le commerce, avec toutes les formes de publicités, affiches, cartes commerciales, catalogues, calendriers, images à collectionner. Ce sont les "réclames" dont Aristide Boucicaut (1810-1877) comprit en 1850 l'intérêt pour séduire les enfants afin d'attirer leurs parents dans les grands magasins du Bon Marché. Des images sont distribuées gratuitement. Elles ont pour thèmes les grandes inventions, le tourisme, les jeux, etc... au rythme d'une image nouvelle par semaine. Ces petites images passionnent les écoliers qui les collectionnent dans des albums en les baptisant. Jusqu'aux années 1910, le Bon Marché va multiplier ces images en abordant des centaines de thèmes différents. Boucicaut fit des émules d'abord dans le domaine de l'alimentation notamment dans le chocolat.

Provinces-Provence

Outre l'imagerie populaire, les images religieuses, morales, patriotiques, largement diffusées par le colportage, se développe l'édition de livres illustrés pour les enfants, des jeux, des images à découper et monter, les cartes géographiques pour les écoles... C'est la grande époque de ce qu'on appelle les Chromos.
Le dessin de lettres ornées, colorées, déformées, va susciter dans le domaine de la typographie une floraison de caractères en plomb fantaisie, utilisés dans la publicité et le titrage. L'impression chromolithographique sur des supports nouveaux, permet d'imprimer des emballages (boîtes de sardines), des plaques de métal. On n'hésite pas à combiner des impressions or, des gaufrages, des découpes.
Les lourdes pierres lithographiques sont remplacées par des plaques de zinc. L'américain Benjamin Day (1838-1916) invente un procédé de teintes en aplat par superposition de trames de valeurs différentes.

Fillette-roses

En passant le document sous une presse à estamper ont obtint des images couleurs découpées "Découpis" et/ou gaufrées. Puis le Chromo évolue vers les cartes d'anniversaire ou de vœux.
La grande majorité des chromos se présente sous la forme d'un rectangle de 10 à 11 cm maximum. Plus rare des chromos à systèmes ou dépliables en forme de diaporamas ont été très appréciés au début du XXème siècle. Ces formats spéciaux coûteux ont eu des tirages limités moins d'un millier d'exemplaires.

Marquis-marquise2

La grande époque des chromos entamée vers les années 1880, prend fin dans les années 1920. Le coup de grâce arrive dans les années 1950 avec l'avènement de nouvelles techniques d'impressions. Les chocolatiers continueront à glisser des images dans les tablettes, mais ce ne seront plus des Chromos.

Chromo-fillettes

Source : D'après Wikipédia l'encyclopédie libre. Texte arrangé par moi-même.

Fleurs-chromo7

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17 novembre 2017

C comme... Chaise percée

Chaise percée

Une chaise percée est un siège dans lequel une ouverture a été pratiquée, généralement circulaire, afin de l'utiliser comme lieu d'aisance. Il s'agit en quelque sorte de l'association d'une chaise et d'un pot de chambre. 

Dans l'Antiquité, on aurait utilisé la chaise percée dans le déroulement de l'accouchement, en particulier lors de la délivrance, pour faciliter l'expulsion du placenta sous l'effet de la pesanteur. C'est un meuble lié à la période moderne. De nombreuses descriptions parlent de l'usage des chaises percées à la Cour de Louis XIV. D'après l'historien Hans Peter Duerr, le fait d'utiliser une chaise percée en public est une marque de puissance  : "Il s'agissait, en fait, d'une forme moderne d'affirmation de sa puissance, destinée à montrer à son hôte le peu de cas que l'on faisait de lui". À la période médiévale, que ce soit en Occident ou au Moyen-Orient, la défécation publique est extrêmement mal vue. On doit se rendre dans un endroit retiré et caché, et ne surtout pas être vu. L'usage de la chaise percée en public n'est donc pas un héritage de l'époque médiévale. De nombreux témoignages de la fin du Moyen Âge ou de la Renaissance montrent qu'hommes et femmes cherchent la discrétion. Même au XVIIe siècle, période où l'utilisation publique de la chaise percée est davantage attestée, tout le monde n'adopte pas cette attitude publique.

Chaise_percée_de_Madame_de_Pompadour

Chaise percée de Madame de Pompadour conservée au Cabinet des Dépêches

La chaise percée est considérée comme un outil nécessaire, mais peu élégant. Au XVIIe siècle, on la désigne donc sous de nombreux euphémismes : "French courtesy" en Angleterre, "Còmoda" en Italie, ou "chaise d'affaires", "commodité", "secret", "selle" (aller à la selle) ou "chaise nécessaire" en France. La garde-robe étant l'endroit où l'on plaçait généralement la chaise percée, "aller à la garde-robe" a fini par signifier "aller à la chaise percée", d'où les expressions "chaise garde-robe", encore couramment employée de nos jours dans les catalogues de matériel médical, voire "fauteuil garde-robe", qui paraît plus confortable. Le mot un "montauban" (un "monte-au-banc" étant devenu désuet) est encore utilisé pour désigner une chaise percée. Une explication à l'utilisation de ce terme pourrait résider dans la phrase "monte au banc" que les mères disaient autrefois à leur progéniture afin qu'ils aillent faire leurs besoins.

Source : D'après Wikipédia - l'encyclopédie libre.

 

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27 mai 2013

C comme... Couteau

Couteaux-anciens

Avec les flèches, le couteau est le premier outil inventé par l'homme, il y a plus d'un million d'annnées. Les techniques s'affinant, les pierres taillées de silex, quartz ou obsidienne des hommes de Cro-Magnon possèdent un tranchant qui peut, 28 000 ans plus tard, rivaliser avec nos outils actuels. Les lames en fer apparaissent 1 000 ans avant notre ère et sont pourvues de manches en os, en bois, en corne, ou en invoire. Les Romains et les Celtes sont les premiers à produire des couteau en acier. Mais jusqu'au XVIIIème siècle, ils n'ont pas leur place sur les tables. Au Moyen Age, chaque convive apporte son propre couteau. Comme l'assiette n'a pas encore fait son apparition, on sert les viandes déjà coupées sur une épaisse tranche de pain posée sur un tranchoir en bois, en argent ou en or. C'est autour de la découpe des viandes que se développe l'art de la coutellerie. Cet art est réservé aux seigneurs puis à des professionnels : les écuyers tranchants. Leur attirail comprend des couteaux à large lame pour présenter les morceaux de viande, un "parepain" pour égaliser les tranches de pain et des petits "coustels" pour désosser et dénerver. Dès le XIVème siècle, les couteaux sont à manches d'ébène pour le Carême, d'ivoire pour Pâques, d'ivoire et d'ébène en damier pour la Pentecôte. Ils peuvent être émaillés, ornés des armes de leur propriétaire ou d'enluminures, damasquinés, gainés de cuir gaufré. A la fin du XVème siècle, apparaît le couteau pliant que l'on range dans sa poche. Il est appelé "kenivet", il deviendra par la suite notre canif (première mention sous le nom de "quenif" en 1441, de l'ancien anglais "cnif"). Les premiers couteaux à huîtres datent également du Moyen Age. Leur lame se replie dans le manche en actionnant un petit ressort. Il va de soi que le petit peuple se contente de lames et de manches rudimentaires. A la Renaissance, le couteau ressemble de moins en moins à une dague. Les lames peuvent être en or ou en argent. Les manches deviennent de vraies oeuvres d'art, en nacre, en bois incrustré de pierres précieuses, en ivoire sculpté de scènes mythologiques ou d'animaux extraordinaires. Le tranchage des viandes est un véritable spectacle. Chaque pays a ses propres règles. En Italie, l'officiant doit se tenir absolument droit, les pieds bien à plat et légèrement écartés, les bras vers le haut, la tête immobile, le regard grave. Il découpe à une vitesse hallucinante les tranches de viande qu'il fait voler jusqu'au centre du plat. Puis, avec le pointe du couteau, il lance avec une précision diabolique une pincée de sel qui retombe sur le rebord du plat.

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En cuisine, la batterie de couteaux se diversifie. Bartolomeo Scappi, célèbre maître queux du XVIème siècle, en décrit une vingtaine, chacun ayant un rôle distinct. Depuis le Moyen Age, les manuels de savoir-vivre répètent qu'il ne faut pas se curer les dents avec son couteau... Le Cardinal de Richelieu, choqué de la mauvaise manière dont le Chancelier Séguier utilisait le couteau, justement pour se curer les dents, fit interdire les lames pointues (Edit de Lille, 1669). Les lames deviennent arrondies et atteignent une longueur exceptionnelle sous Louis XIV. C'est à la fin du siècle, que l'on voit apparaître des manches en faïence (Moustiers) ou en porcelaine tendre (Saint-Cloud). En 1756, un arrêt du Conseil d'Etat autorise les couteliers à fondre et à employer l'or et l'argent dans leur ouvrages, réservés anciennement aux orfèvres. En 1764, Jean Gavet, coutelier du roi, à Paris, utilise pour la première fois une matrice pour estamper les manches d'argent, à l'aide d'un balancier. Apparaissent des manches en nacre, ivoire avec filets et incrustations d'argent ou d'or et durant la deuxième partie du XVIIIème siècle, ils prennent la forme de crosse de pistolet. La lame est en acier pour la viande et en or, argent ou vermeil pour les fruits. Notons que le "couteau à la française" possède un manche à section plate avec cuvette et qu'un écusson apparaît sous le Directoire.

Source : D'après un article paru dans le numéro Hors-Série Point de vue-Historia : De quand ça date ? L'étonnante histoire de...

Couteaux

 

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