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La Gazette de Nadine

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7 juin 2013

E comme... Esperluette

 

esperluettes-ampersand

 

L’esperluette ou esperluète, appelée aussi perluette, perluète ou de nos jours "et commercial", désigne le logogramme &. Elle résulte de la ligature des lettres e et t , soit "et" et possède la même signification. Son inventeur serait Tullius Tiron, le secrétaire de Cicéron, mais on ne retrouve ce signe typographique dans aucun de ses manuscrits. On cite aussi Alde Manuce, un imprimeur-libraire installé à Venise qui a révolutionné l’imprimerie, outre par cette création, par le format qu’il a donné à ses livres, en particulier l’in-octavo, plus petit, moins cher et plus maniable que les in-quarto ou in-folio. A l’origine, cette graphie ligaturée était utilisée par les copistes médiévaux, qui se servaient de nombreuses autres abréviations.

Il semble que l’esperluette ait été considérée comme la 27ème lettre de l’alphabet jusqu’au XIXème siècle. Selon le "Trésor de la langue française", le &, dernière lettre de l’alphabet, était appelé ète, et à l'école, les enfants apprenaient à réciter l’alphabet en ajoutant après la lettre Z, les mots latins "et, per se, et"  ("et, en soi, et'") prononcés "ète-per se-ète", qui se serait transformé en "et, per lui, et". L’appellation du caractère & aurait découlé de cette habitude sous la forme de : perluète ou esperluette.

 

Source : D'après Wikipédia l'encyclopédie libre.

 

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1 juin 2013

D comme... Dé à jouer

Jeu-de-des-egyptiens

 

Jeu de dés égyptien

 

Le dé doit son nom au latin datura (donné par le sort). Il tire probablement son origine des os des chevilles d’animaux tels le bœuf. Il n’est pas possible de déterminer précisément l’apparition des dés et leur distinction des osselets. Il est certain en revanche qu’ils datent des temps préhistoriques. Leur présence dans des tombes anciennes de la vallée de l’Indus semble déterminer une origine asiatique.

Les jeux de dés sont pratiqués par les Grecs et les Romains. Les dés ap­paraissent en France dès le XIIème siècle et connaissent vite un grand succès. Il deviennent le passe-temps des chevaliers ; des écoles et des guildes (associations) de dés sont attestées à cette époque. La corporation des déciers ou fabricants de dés devient fort importante et le demeure même après l'apparition des premiers cartiers (fabricants de cartes à jouer) à la fin du XIVème siècle. De nombreuses ordonnances royales, dont une de Louis IX (Saint-Louis) interdisent ou réglementent les jeux de dés. Mais tout cela reste sans grand effet.

La passion du jeu se retrouve aussi dans le petit peuple. Ainsi, une ordonnance du Magistrat de Lille de 1382 défend aux guetteurs de jouer aux dés et au tric-trac. En 1398, la Prévôté de Pa­ris interdit aux "gens de métier", sous peine de prison, de jouer les jours ouvrables. Plus tard, Henri IV, reprenant une idée de son pré­décesseur, décide d'imposer les jeux de cartes et les jeux de dés. On continue cependant à jouer. Les déciers sont devenus moins nombreux et les cartiers vont tout mettre en oeuvre pour lutter contre cette façon de redresser les finances.

C'est au XXème siècle qu'Albert Einstein proclame : "Dieu ne joue pas aux dés", de même le poète Stéphane Mallarmé écrit : "Un coup de dé jamais n'abolira le hasard". On distingue à peu près 150 jeux de dés différents !

 

Sources : D'après le site Casino 777 et Wikipédia, l'encyclopédie libre.

 

Jeux-de-des

  

27 mai 2013

C comme... Couteau

Couteaux-anciens

 

Avec les flèches, le couteau est le premier outil inventé par l'homme, il y a plus d'un million d'annnées. Les techniques s'affinant, les pierres taillées de silex, quartz ou obsidienne des hommes de Cro-Magnon possèdent un tranchant qui peut, 28 000 ans plus tard, rivaliser avec nos outils actuels. Les lames en fer apparaissent 1 000 ans avant notre ère et sont pourvues de manches en os, en bois, en corne, ou en invoire. Les Romains et les Celtes sont les premiers à produire des couteau en acier. Mais jusqu'au XVIIIème siècle, ils n'ont pas leur place sur les tables. Au Moyen Age, chaque convive apporte son propre couteau. Comme l'assiette n'a pas encore fait son apparition, on sert les viandes déjà coupées sur une épaisse tranche de pain posée sur un tranchoir en bois, en argent ou en or. C'est autour de la découpe des viandes que se développe l'art de la coutellerie. Cet art est réservé aux seigneurs puis à des professionnels : les écuyers tranchants. Leur attirail comprend des couteaux à large lame pour présenter les morceaux de viande, un "parepain" pour égaliser les tranches de pain et des petits "coustels" pour désosser et dénerver. Dès le XIVème siècle, les couteaux sont à manches d'ébène pour le Carême, d'ivoire pour Pâques, d'ivoire et d'ébène en damier pour la Pentecôte. Ils peuvent être émaillés, ornés des armes de leur propriétaire ou d'enluminures, damasquinés, gainés de cuir gaufré. A la fin du XVème siècle, apparaît le couteau pliant que l'on range dans sa poche. Il est appelé "kenivet", il deviendra par la suite notre canif (première mention sous le nom de "quenif" en 1441, de l'ancien anglais "cnif"). Les premiers couteaux à huîtres datent également du Moyen Age. Leur lame se replie dans le manche en actionnant un petit ressort. Il va de soi que le petit peuple se contente de lames et de manches rudimentaires. A la Renaissance, le couteau ressemble de moins en moins à une dague. Les lames peuvent être en or ou en argent. Les manches deviennent de vraies oeuvres d'art, en nacre, en bois incrustré de pierres précieuses, en ivoire sculpté de scènes mythologiques ou d'animaux extraordinaires. Le tranchage des viandes est un véritable spectacle. Chaque pays a ses propres règles. En Italie, l'officiant doit se tenir absolument droit, les pieds bien à plat et légèrement écartés, les bras vers le haut, la tête immobile, le regard grave. Il découpe à une vitesse hallucinante les tranches de viande qu'il fait voler jusqu'au centre du plat. Puis, avec le pointe du couteau, il lance avec une précision diabolique une pincée de sel qui retombe sur le rebord du plat.

 

Couteaux-anciensX6

 

En cuisine, la batterie de couteaux se diversifie. Bartolomeo Scappi, célèbre maître queux du XVIème siècle, en décrit une vingtaine, chacun ayant un rôle distinct. Depuis le Moyen Age, les manuels de savoir-vivre répètent qu'il ne faut pas se curer les dents avec son couteau... Le Cardinal de Richelieu, choqué de la mauvaise manière dont le Chancelier Séguier utilisait le couteau, justement pour se curer les dents, fit interdire les lames pointues (Edit de Lille, 1669). Les lames deviennent arrondies et atteignent une longueur exceptionnelle sous Louis XIV. C'est à la fin du siècle, que l'on voit apparaître des manches en faïence (Moustiers) ou en porcelaine tendre (Saint-Cloud). En 1756, un arrêt du Conseil d'Etat autorise les couteliers à fondre et à employer l'or et l'argent dans leur ouvrages, réservés anciennement aux orfèvres. En 1764, Jean Gavet, coutelier du roi, à Paris, utilise pour la première fois une matrice pour estamper les manches d'argent, à l'aide d'un balancier. Apparaissent des manches en nacre, ivoire avec filets et incrustations d'argent ou d'or et durant la deuxième partie du XVIIIème siècle, ils prennent la forme de crosse de pistolet. La lame est en acier pour la viande et en or, argent ou vermeil pour les fruits. Notons que le "couteau à la française" possède un manche à section plate avec cuvette et qu'un écusson apparaît sous le Directoire.

 

Source : D'après un article paru dans le numéro Hors-Série Point de vue-Historia : De quand ça date ? L'étonnante histoire de...

 

Couteaux

 

20 mai 2013

B comme... Boîtes aux lettres

 Boite-Venise

 

Boîte réservée aux dénonciations et située au palais des Doges, à Venise. Elle porte l'inscription :  "Dénonciations secrètes contre toute personne qui dissimule des faveurs ou des services, ou qui cherche à cacher ses vrais revenus". Les lettres étaient glissées dans la bouche.

Antiquité

 

Dans la République de Florence, il était de coutume de placer dans les églises des boîtes en bois fermées, munies d'une ouverture, qui servaient à recueillir les dénonciations anonymes. Ces boîtes portaient le nom de "tomburi". Les clefs des boîtes étaient détenues par des membres du gouvernement, qui retiraient de temps en temps les dénonciations anonymes pour y donner la suite qu'elles comportaient. L'usage de ces "tomburi" produisait un scandale révoltant et cet usage, qui était destinée au départ à sauvegarder la liberté des bourgeois de la République, avait assez souvent des résultats opposés. Dans ces redoutables "tamburi", nous devons voir, d'après l'Union postale universelle, les premiers commencements de notre inoffensive boîte aux lettres actuelle, que la poste a empruntée à la justice pour des desseins pacifiques.

 

Source : D'après Le Journal du dimanche : littérature, histoire, voyages, musique - 1896.

  

Boîte aux lettres

 

Par la suite

 

Les premières boîtes aux lettres furent, au XIVème siècle, les coffrets de métal dans lesquels on enfermait les missives pour les transporter. On les appelait les "boîtes à messages". Mais les boîtes aux lettres, sous la forme que nous leur connaissons aujourd'hui apparaissent en 1622 lorsque le roi Louis XIII, désireux de procéder à une meilleure orginisation de la Poste Royale, crée des bureaux de réception et de distribution du courrier. Des boîtes aux lettres publiques sont installées à Paris grâce à Jean-Jacques Renouard de Villayer en 1653, lorsqu'il crée le service de "Petite Poste", service payant destiné à permettre l'acheminement rapide et facile du courrier intra-muros grâce au premier timbre-poste (sous forme d'entier postal). Ce service sera abandonné (les nobles et bourgeois utilisant leurs domestiques ou des coursiers privés pour faire parvenir leus missives) puis repris et développé, en 1760, par Claude Humbert Piarron de Chamousset. En 1780, Louis XVI confisqua ce service à son profit. On trouve les lieux où sont établies les boîtes à lettres à Paris dans les almanachs royaux. Au XIXe siècle, les boîtes aux lettres privées se généralisent. De nos jours, dans de nombreux pays, l'emplacement et les dimensions de la boîte aux lettres sont réglementés.

 

 Source : Le grand almanach de la Provence 2012 - Geste éditions et Wikipédia.

 

Courrier-a-cheval

Facteur

19 mai 2013

A comme... Araire

 Araire

 

L'araire, cet instrument de labour de la terre, se distingue de la charrue. Même si tous deux sont tractés par des animaux, l'araire rejette la terre de part et d'autre du sillon quand la charrue à vocation à la retourner. Le laboureur attelait l'araire aux bœufs de la manière suivante : la cime percée du timon était introduite dans la retonde, anneau fait avec du bois pliant ou avec du cuir pour attacher la flèche de la charrue au joug. Puis, dans un de ces trous était fixée l'atteloire, sorte de cheville ronde en bois ou en fer enfoncée au bout du timon devant la retonde afin d'attacher le timon au joug. L'araire à proprement parler, était composée d'une pièce principale dénommée le dental : le sep et l'âge étaient réunis en une pièce unique se terminant soit en dent soit en pointe et qui portait le soc. A l'arrière, il était attaché au timon à l'aide de deux tiges. Ces tiges étaient composées de bois ou de fer qui assujettissaient le sep à la flèche de l'araire. A l'avant, il se finissait en pointe soutenant le soc qui fendait la terre. Des deux côtés, les pièces accompagnant le sep, appelées "oreilles" remplissaient la fonction de versoir qui rejetait la terre à droite et à gauche tout en relevant les arêtes du sillon. Ce n'était qu'une fois le passage du soc de l'araire effectué que le sillon était tracé et creusé. Le laboureur le prenait en main à l'aide du manche de l'araire appelée mancheron. Il devait faire le sillon droit tout en suivant les boeufs qui cheminaient avec habitude, veiller à ne pas lâcher le mancheron et surtout à ne pas faire un espace trop important entre deux sillons. Mais pour lui, ce n'était que routine.

Source : D'après L'Almanach de nos Terroirs 2011 - Editions CPE.

 

Histoire

 

 C’est en Mésopotamie au IVe millénaire avant notre ère que l’on trouve la première représentation d’une araire. Les araires préhistoriques ont été découvertes dans les tourbières du Danemark et dans quelques tombes égyptiennes. Cet instrument est représenté sur les parois de différents mastabas d’Égypte. De plus, de nombreux hiéroglyphes témoignent de son existence très ancienne dans la vallée du Nil. Le paysan égyptien utilisait son araire attelée à des vaches (voir ci-dessous une fresque découverte à Louqsor dans la Vallée des Artistes).

 

Araire-Egypte

Araire médiévale

 

Araire d'époque médiévale (XIIIe siècle, palais de l'Escurial, Bibliothèque royale)

 

 L’Europe de l’âge du Bronze utilisait l’araire pour les labours. Sur les gravures rupestres découvertes en France et en Suède, vieilles d’environ 3 500 ans avant notre ère, les araires n’ont qu’un seul manchon.

 

  Source : D'après le site Dinosoria.com.

 

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