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La Gazette de Nadine
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30 janvier 2018

E comme... Echauguette

Echauguette-château-de-Brest

Echauguette du château de Brest

Une échauguette (ou eschauguette, eschargaite ou escharguettes, escargaite, eschelgaite, esgaritte, garite, pionnelle, maisoncelle, centinelle ou sentinelle, hobette) désignait, du XIVe au XVIe siècle, la sentinelle. Actuellement, le terme désigne une petite loge carrée ou cylindrique contenant une petite pièce, le plus souvent construite en encorbellement, munie de mâchicoulis et de meurtrières, destinée à abriter, dans un château-fort ou une fortification, le veilleur surveillant le territoire environnant sur un large horizon, et à jeter des projectiles sur les assaillants. Le mot échauguette viendrait de l'occitan eschaugar ("veiller" ou "surveiller").

Echauguette sur corbeau Colmars 

Échauguette sur corbeaux, à Colmars (fort de Savoie)-Alpes de Haute Provence

Une échauguette se différencie d'une tour en étant construite attenante à un mur. Une tour est construite à partir du sol. Dans les plus anciennes fortifications du Moyen-Âge, il y avait des échauguettes. Il est à croire que ces premières échauguettes étaient en bois, comme les hourds, et qu'on les posait en temps de guerre. Tous les couronnements de forteresses antérieures au XIIe siècle étant détruits, nous ne connaissons pas la forme exacte de ces échauguettes primitives ; lorsqu'elles ne consistaient pas seulement en petites loges de bois, mais si elles étaient construites en maçonnerie, ce n’étaient que de petits pavillons carrés ou cylindriques couronnant les angles des défenses principales. Les plus anciennes échauguettes encore existantes sont placées sur les défenses ; elles sont ouvertes ou fermées, couvertes et munies même de cheminées, ou ne présentent qu’une saillie sur un angle, le long d’une courtine, de manière à offrir un petit flanquement destiné à faciliter la surveillance, à poser une sentinelle, une guette. C’était particulièrement dans le voisinage des portes, aux angles des gros ouvrages, au sommet des donjons, que l’on construisait des échauguettes. Les dernières échauguettes sont en forme de poivrière sur un cul-de-lampe et n'ont plus de fonction défensive, gardant uniquement la valeur d'une guérite. Les fortifications bastionnées construites sur instructions de Vauban comprennent des ouvrages appelés guérites en pierre, à la fois sur corbeau et sur console. Le nom d'échauguette n'était pas utilisé par l'ingénieur de Louis XIV, ce qui ne veut pas dire que les ouvrages concernés, appelés guérites, ne sont pas des échauguettes.

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Échauguette-en-encorbellement-Colmars

Échauguette en encorbellement, à Colmars (fort de Savoie)

HourdsUn hourd (du francique hurd "claie") est au Moyen Âge un échafaudage solide, fait de planches, en encorbellement au sommet d'une tour ou d'une muraille. Ce dispositif de défense active se caractérise par une très faible ouverture horizontale et une assez faible saillie, avant de devenir une maçonnerie grossière à partir du XVIe siècle, nommée communément hourdage.

Poivrière : La poivrière est une guérite de maçonnerie à toit conique placée en encorbellement à l'angle d'un bastion, de châteaux forts, de tours, de maisons, d'hôtels particuliers ou de ponts. Elle désigne plus tard une échauguette ronde ou une tour polygonale en encorbellement et à toit conique, prenant parfois le nom de tourelle. Par extension, elle désigne toute construction surmontée d'un toit en forme de cône.

Cul-de-lampe : Un cul-de-lampe est une console d'encorbellement constituée d’une pierre saillante dont la forme rappelle le dessous d'une lampe d'église, servant à supporter une base de colonne, la retombée d'un arc, des nervures de voûte ou encore une statue. On appelle ainsi cul-de-lampe les encorbellements qui terminent les cuves de certaines chaires à prêcher.

MeurtrièresUne meurtrière (de l’adjectif meurtrier, littéralement ("ouverture par laquelle on peut tuer") est un terme générique qui désigne une ouverture pratiquée dans une muraille pour permettre l'observation et l'envoi de projectiles.

Corbeau : Le corbeau est un élément saillant d'un mur. En structure intérieure, il permet de soutenir une poutre, une voûte, un arc ou une statue. Il est utilisé pour supporter un toit, une corniche, un élément en encorbellement (issus de l'ancien français "corbel" qui désigne le volatile, le corbeau qui se perche en haut de mur).

Console : Une console est une pièce, généralement galbée en forme de "S", servant de support à un balcon ou à un élément en saillie par rapport à la façade. C'est aussi un élément ornemental, sans fonction particulière, galbé en forme de S inversé, qui orne la clé d'arc. La partie non enroulée s'appelle la face. La console est parfois double, avec un effet de plissé sur un corps de moulures.

Source : Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Ajaccio-citadelle-echauguette

Echauguette sur un bastion de la citadelle d'Ajaccio

 

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6 janvier 2018

I comme... Icare

  

Dédale et Icare

 

Dans la mythologie grecque, Icare est le fils de Dédale, célèbre ingénieur athénien travaillant pour le roi de Crète, Minos et de Naupacté, une esclave crétoise. Il existe deux versions du mythe de Dédale et d'Icare.

 

Première version :

 

La reine de Crète, Pasiphaé, s'éprend d'un taureau blanc donné par le dieu Poséidon et demande à Dédale de créer un artifice lui permettant de s'accoupler avec l'animal sacré, requête à laquelle il accède. De cette union naît le Minotaure. Pour cacher le fruit de ce déshonneur, Dédale construit le labyrinthe qui enferme la bête. Celui-ci donne à Ariane l'idée du fil noué à la cheville de Thésée, lui permettant de fuir le labyrinthe après avoir tué le Minotaure. A cause de ses trahisons répétées, Dédale est jeté avec son fils Icare dans le labyrinthe dont il est l'architecte. Ne pouvant emprunter ni la voie des mers pour s'enfuir, celle-ci étant contrôlée par Minos, ni celle de la terre, Dédale eut l'idée, de fabriquer des ailes semblables à celles des oiseaux, confectionnées avec de la cire et des plumes. Il mit en garde son fils, lui interdisant de s'approcher trop près de la mer, à cause de l'humidité, et du Soleil, à cause de la chaleur. Mais Icare, grisé par le vol, oublia l'interdit et prit de plus en plus d'altitude. La chaleur fit fondre la cire jusqu'à ce que ses ailes finissent par le trahir. Il mourut précipité dans la mer qui porte désormais son nom : la mer Icarienne. Celle-ci est située dans la mer Egée, au sud-est de la Grèce.

 

Deuxième version :

 

Dédale et Icare fuient la Crète dans de petites nefs ; Dédale ayant inventé à cette fin le principe de la voile, jusqu'alors inconnu aux hommes. Mais Icare, navigateur maladroit, fait naufrage au large de Samos. Son corps est retrouvé sur les rives de l'île par Héraclès, qui lui donne une sépulture et renomme Samos et la mer alentour du nom du défunt (Icarie). Cette version est corroborée par Diodore (historien grec), qui précise seulement qu'Icare est tombé par précipitation dans la mer où il s'est noyé. Cette version ne concorde pas avec la légende de la voile noire du vaisseau menant Thésée et les captifs grecs en Crète, et de la voile blanche qu'il oublie de hisser à son retour, provoquant la mort de son père, Egée — cet épisode étant en principe antérieur à celui du vol d'Icare et de Dédale.

 

Source : D'après Wikipédia, l'encyclopédie libre.

 

Icare

 

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